- 23, avenue du Général Leclerc
- place du Commerce
- rue du 17 Octobre 1961
Construit
Données techniques
86,00 m
86,00 m
- OPH 93
- OPHLM de Paris
À l'initiative de la ville de Paris, l'OPHLM de Paris fait construire une cité sur le territoire de la Courneuve. Les constructions démarrent à la fin des années 1950 sous la houlette des architectes Tambuté et Delacroix. À terme, ce sont 4000 logements qui doivent voir le jour. Ce chiffre restera gravé dans les mémoires en donnant son nom au nouveau quartier.
Les premiers locataires emménagent en 1963. Ils bénéficient à cette époque de tout le confort moderne : salle d'eau, chauffage central, batteries d'ascenseurs, etc.
Les années passent et l'acceptation du quartier par ses habitants se fait de plus en plus difficile. Les loyers impayés s'accumulent et l'OPHLM de Paris rencontrent des difficultés à entretenir le parc des 4000. Devenu un emblème de la Cité en souffrance, ces constructions autrefois confortables sont devenues une hérésie1.
Ainsi, en 1984, dans un contexte de paupérisation accrue du quartier, la ville de Paris cède l'ensemble à la ville de la Courneuve. S'en suit une politique de réhabilitation du quartier. La barre Debussy tombe en 1986. En 2000, la barre Renoir implose à son tour. En juin 2004, les barres de Presov et Ravel sous le joug de l'ANRU - créée en 2003 - connaissent le même sort. En mars 2008, la barre Petit Balzac fut le premier (et le seul) bâtiment de 4 étages à avoir été démoli par grignotage. Enfin la barre Balzac, initialement destinée à la destruction en 2009, l'a finalement été (par grignotage également) durant l'été 2011. La rénovation du quartier va se poursuivre dans les prochaines années avec la démolition des barres Petit Debussy (annoncée en mai 2012), puis celle du Mail de Fontenay et Robespierre (annoncées en mai 2013)2, 3.
Le bâtiment nommé « La Tour » est le plus haut du quartier avec ses 26 étages et sans aucun doute la plus haute construction de tout le territoire courneuvien. Son nom officiel est « Tour Leclerc », en raison du fait qu'elle occupe le numéro 23 de l'avenue du Général Leclerc. Elle est actuellement gérée par l'OPH 93 et surplombe le centre commercial qui emprunte d'ailleurs son nom.
Notes et références
- ↑ Pour plus d'informations sur l'histoire des 4000, consulter ce résumé.
- ↑ Voir cet article publié le 20 mai 2013 dans Le Parisien : Démolition en vue pour la dernière barre des 4000.
- ↑ Voir cet article publié sur le blog « Au centre, la banlieue » : Le devenir de la dernière barre des 4000 reporté à l'après municipales - Au centre, la banlieue.