Palais épiscopal de la Berbie1

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La construction palais épiscopal de la Berbie fut entreprise en 1265 sous l'égide de l'évêque d'alors, Durand de Beaucaire, dont le but fût de construire certes sa résidence, mais avant tout de doter le diocèse d'une forteresse d'où il serait plus facile de diriger cette région frondeuse et facilement hérétique.

En effet ce n'est qu'une trentaine d'années auparavant qu'avait eu lieu la sanglante croisade contre les albigeois, dont l'évêque était devenu le seigneur, le maître et le bourreau.
Autant de (bonnes) raisons d'avoir peur et de se construire un château avant même de songer à édifier une majestueuse et militaire cathédrale, elle-même partie-prenante de la citadelle papiste.

Devenu Musée Toulouse-Lautrec depuis 1922, le puissant donjon d'une quarantaine de mètres de hauteur s'est vu ajouter au XV° s. un corps de logis très Renaissance couvert d'un toit en ardoises - ressemblant aux châteaux de la Loire et fort incongru dans ce pays de briques et de tuiles. 
Le palais du reste s'ouvre sur de vastes jardins à la française descendant en terrasses successives jusqu'au berges du Tarn situées 50 m en contrebas.

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