- rue de la Mainguais
Construit
Données techniques
≈10,50 m
≈10,50 m
- AMOTMJ
- APIJ
- Théia
Ce centre pénitencier à succédé à la maison d'arrêt du centre-ville1, vétuste et étriquée.
Le projet fut mené par le biais d'un contrat public-privé qui s’inscrivait dans le cadre de la loi d’orientation et de programmation judiciaire (LOPJ) de septembre 2002. La conception, le financement, la construction, mais aussi la maintenance et les services ont ainsi été confiés à Bouygues Construction par l'APIJ, l'AMOTMJ et les services immobiliers du Ministère de la Justice, regroupés au sein de la société "Théia". L'État deviendra propriétaire de cette prison au bout de 27 ans.
Le centre pénitentier comprend 570 places, réparties de la façon suivante :
- Maison d’arrêt des hommes : 420 places (2 quartiers de 210 places) ;
- Maison d’arrêt des femmes : 40 places ;
- Quartier d’accueil : 30 places ;
- Service médico-psychologique régional : 20 places ;
- Quartier courtes peines : 60 places (hors de l'enceinte) ;
La maison d’arrêt est en outre équipée d'une cuisine et d'une blanchisserie centrale.
Le chantier fut arrêté en septembre 2008 suite à la découverte de munitions2. Une partie du terrain de cet ancien champ de tir avait en effet servi après la Seconde Guerre mondiale de lieu de stockage et de destruction de munitions trouvées dans la ville, un travail bâclé. À partir d'avril 2009, le groupe Suez environnement, mandaté par le Ministère de la Défense, a effectué la dépollution et le déminage du site. La construction de la nouvelle maison d'arrêt a pu reprendre en décembre 2009, pour une livraison en mai 2012.
Principaux Intervenants
- MO : APIJ- AMO : AMOTMJ
- MOD : Théia
- Entreprise Générale : Bouygues Construction
Notes et références
- ↑ Voir sa fiche dans la base.
- ↑ Lire l'article paru dans Ouest-France le 24 janvier 2009 : Nouvelle prison : reprise du chantier en septembre.