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J'ai pris mon courage à deux mains et décidé de poster une sélection de photos de mon voyage aux Etats-Unis effectué en octobre-novembre dernier.
En 3 semaines, j'ai fait une boucle au départ de San Francisco, et reliant Los Angeles, Las Vegas et tous les magnifiques paysages et déserts entre ces 3 villes. Comme on est sur PSS, je vais me concentrer sur les photos urbaines .
[Edit : je m'excuse pour les tailles de photos parfois un peu trop XXL concernant les formats verticaux, mais j'ai encore un peu de mal à maîtriser les options de redimensionnement de ImageShack]
On commence par quelques photos prises à travers le hublot de l'avion avant d'arriver à SFO.
1. Les champs de forme circulaire du fait de l'irrigation, si typiques des Etats-Unis. Vu du ciel, on croirait vraiment qu'ils cultivent des salades dans le désert (et pourtant, on est probablement au-dessus de la Californie du Nord, pas si désertique).
2. On arrive au-dessus de la baie et voici Stanford (un peu flou, l'émotion sans doute )
3. Une vue d'ensemble de la Silicon Valley, Palo Alto au premier plan, Stanford à droite, puis Mountain View (Google city), Cupertino (Apple city), Sunnyvale et enfin Santa Clara et San Jose au fond.
4. Bayfront Park (je pense) :
5. Landscape art ?
Dernière modification par takahashi (01-01-2013 13:00:01)
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Et c'est parti pour 3 jours à San Francisco !
On a été gâtés par le temps, magnifique les 2 premiers jours puis typique le dernier jour avec crachin et brouillard.
6. La célèbre île d'Alcatraz, vue depuis Telegraph Hill :
7. Le SF-Oakland Bay bridge dans la brume matinale et les grues d'Oakland à l'arrière-plan :
8. Russian Hill
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11. Downtown et l'icône de la ville, la Transamerica Pyramid
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16. 555 California Street (anciennement Bank of America Center), 2ème bâtiment le plus haut de la ville, dépassé par la Transamerica Pyramid en 1972 :
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19. La carte postale classique, les Six Sisters (ou Painted Ladies) avec en toile de fond la skyline :
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22. Japantown. Oui, où que j'aille en vacances, je ne peux pas m'empêcher de penser au Japon . Et à Frisco, ça tombe particulièrement bien puisque la ville fut un haut-lieu de l'émigration japonaise et conserve un des 3 derniers quartiers japonais des Etats-Unis (les 2 autres étant aussi en Californie, à San Jose et LA). Cette communauté a connu des hauts et des bas en un peu plus d'un siècle et demi et d'histoire, que l'on peut découvrir en parcourant le quartier. L'urbanisme même du quartier est marqué par la déchirure de la Seconde Guerre Mondiale, lors de laquelle les Nippo-Américains ont été internés à la suite de Pearl Harbour, quand bien même ils étaient naturalisés : le quartier s'est alors vidé de ses habitants originels au profit des Noirs. Après la guerre, le quartier s'est lentement repeuplé de Japonais puis a subi une lourde réhabilitation dans les années 60-70, d'où cette architecture de béton teintée d'orientalisme. En tout cas, on y mange super bien et on peut trouver plein de super produits (dont du Calpis mangue)
23. Le musée de Young (Herzog et De Meuron, 2005). J'y suis allé moins pour le musée, que je n'ai pas visité, que pour le bâtiment et la vue (gratuite) offerte depuis son belvédère
24. La vue, vers le Nord, où l'on distingue le Golden Gate bridge.
25. Le Palace of Fine Arts.
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Dernières photos du 1er jour, où l'on aura traversé la ville de long en large, beaucoup a pied mais aussi en profitant du réseau de bus.
26. Pour vous donner une idée de la pente...
27. Retour à Telegraph Hill, avec vue sur Downtown
28. Depuis le pied de la Coit Tower
29. Une série de photos prises du haut de la Coit Tower
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34. Chinatown, avec une ribambelle de drapeaux chinois et taïwanais
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Deuxième jour, tiens, le temps est toujours superbe, marchons aujourd'hui encore un paquet de kilomètres !
35. A bord des fameux cable cars
36. SoMa (South of Market Street)
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39. On se croirait à New-York, non ?
40. Pour moi, c'est frappant, ce mélange de bâtiments du 19ème et de buildings modernes fait vraiment penser à la Big Apple
41. On enlève les rails du cable car, on aplatit le terrain et voilà, on est à NY !
42. Hé, à NY aussi y a un Chinatown (oui, je sais, dans quelle ville n'y a-t-il pas de Chinatown ? )
43. Abandonnons ce mirage new-yorkais et revenons à Telegraph Hill, avec vue sur Russian Hill
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45. Une de mes photos préférées de ce séjour
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47. La Coit Tower (rien à voir avec le coït au fait, plutôt avec Mme Coit, sa mécène)
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49. En plus de ses cable cars, de ses bus et de son métro (qui relie une grande partie des villes de la baie), SF compte aussi d'antiques tramways très vintage, qui font la joie des touristes, mais pas que.
50. Sitting on the dock of the bay
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52. SF, ça monte et ça descend tout le temps. C'est un peu comme l'Ariège, quoi (NDLR : le département avait fait une campagne publicitaire avec ce slogan y a au moins une dizaine d'années).
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54. Et pour clore la journée en beauté, un petit match de NFL à Candlestick Park ! Pour l'anecdote, ce stade, surnommé parfois Candleshit Park du fait de son assez médiocre qualité par rapport aux standards NFL (un peu vieillot, exposé aux quatre vents, de forme irrégulière [il fut d'abord un stade de base-ball, ceci explique cela]), est situé assez loin du centre et sans desserte de transport en commun lourd : nous y sommes donc allés en bus express, mis en place les jours de match. Evidemment, nous avons été pris dans les bouchons et avons raté le coup d'envoi du fait du retard. Enfin, bref les 49ers on gagné. Let's go Niners !
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3ème jour : la temps est moins à la fête, donc moins de photos.
55. Encore un cliché sur SF : la tortueuse Lombard Street et ses hortensias
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63. Eh oui, SF fut fondé par des missionnaires espagnols, d'où son nom, exactement ici à la Mission Dolores.
64. Un moulin du Golden Gate Park, un espace vert plus grand que le Central Park de NY et tout aussi beau.
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Si l'on fait un petit bilan de SF, je dirais que c'est une ville pas si typique des Etats-Unis. L'Européen n'y est pas tellement dépaysé : ici, pas de centre des affaires complètement dépeuplé le soir venu du fait de son archi-spécialisation, pas de banlieues à la Wisteria Lane à perte de vue irriguées par des tas d'autoroutes. Certes, c'est la géographie qui veut ça, du fait de l'espace limité de construction, mais on a au contraire des kilomètres de jolies row-houses multicolores en R+2 ou 3 et pas mal de transports en commun. Parcourir la ville à pied est un plaisir immense, surtout quand il fait divinement beau et divinement bon (20-25° C quand à Lille, au même moment, c'était plutôt entre 5 et 10° ).
Un facteur explicatif important de l'esthétique de la ville, c'est que la région est prospère et attractive : on sent dans certaines parties de la ville que l'argent coule à flot, et il est plus rare de voir dans les rues des voitures pourries que des Mercedes, Porsche, etc. Evidemment, je n'ai guère trainé dans les endroits les moins reluisants (et il y en a, Haight-Ashbury où des restes de hippies refont le monde dans les vapeurs de drogue, ou les alentours du Civic Center, très mal famés le soir) mais globalement, la ville laisse une très bonne impression.
Au contraire de Los Angeles, où le piéton est torturé et où la première impression est négative. Mais c'est une autre histoire que nous aborderons ultérieurement.
Dernière modification par takahashi (01-01-2013 16:33:25)
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Merci, j'attend la suite avec impatience !
Tu peux mettre quelques photos des déserts entre les villes, ça va avec un des thèmes du forum, l'aménagement du territoire :)
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Merci pour ces photos et surtout pour les commentaires qui les accompagnent ! J'attends impatiemment les photos de Los Angeles.
P.S: j'avais entendu dire que le centre de la ville était mal fréquenté (clochards, personnes louches...) le soir venu. Qu'en est-il réellement ?
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Nijal a écrit:
P.S: j'avais entendu dire que le centre de la ville était mal fréquenté (clochards, personnes louches...) le soir venu. Qu'en est-il réellement ?
Effectivement, il paraît que le centre-ville de SF est assez mal fréquenté le soir. Je dis qu'"il paraît" parce que je n'ai pas essayé de le vérifier.
En fait, nous avons passé 5 nuits à SF (4 au début et une dernière à la fin avant de repartir) : l'hôtel des 4 premières nuits était excentré, entre Fisherman's Wharf et Telegraph Hill (ce qui explique pourquoi nous avons pas mal tourné autour de Telegraph Hill d'ailleurs), et hormis le premier soir où nous sommes arrivés de nuit depuis l'aéroport, nous n'avons pas fréquenté le centre en soirée mais sommes restés près de l'hôtel.
En journée, il y a un certain nombre de clochards dans le centre mais rien d'extraordinaire, et je les ai même trouvés plutôt "sages" et respectueux dans leur quête. Une femme m'a par exemple conseillé sur la marche à suivre pour créditer mon Pass métro afin d'aller à l'aéroport, essayant d'empocher la monnaie en trop.
Par contre, lors de la dernière nuit, nous dormions en ville et le personnel de l'hôtel nous a précisément spécifié qu'il ne valait mieux pas aller vers Tenderloin et le Civic Center après 19 h, précisant qu'en journée, il n'y avait aucun risque mais que le soir, ça craignait du fait des clochards et des drogués.
Pour être passés dans O'Farrell Street en voiture lors de notre avant-dernière journée, entre Van Ness Avenue et Leavenworth Street, soit en plein Tenderloin, je confirme que le quartier n'est effectivement pas reluisant et que je n'y m'y serais pas senti à l'aise à pied avec ma femme, et pourtant c'était encore en journée. C'est assez glauque avec des bâtiments décatis et des clochards-drogués peu avenants. Il y a d'ailleurs des motels, sûrement bon marché, dans le coin mais je suis pas sûr que l'économie vaille le coup de l'insécurité et du malaise.
Mais en définitive et encore une fois, comparé à LA, cela n'a rien à voir car ce sentiment d'insécurité est assez circonscrit alors que dans la cité des Anges, en exagérant, on a l'impression qu'à chaque coin de rue on peut déboucher sur un Tenderloin.
Mais j'anticipe encore... Les photos arrivent.
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Avant d'arriver à Los Angeles (700 km de distance, parcourus en 2 jours), nous avons emprunté l'autoroute 1, qui longe la côte Pacifique.
Hormis les superbes paysages sauvages et les colonies de lions de mer, l'un des objectifs était de visiter le Hearst Castle, pour lequel j'avais réservé nos places quelques semaines auparavant. La réservation est fortement recommandée, surtout le WE et pendant les périodes d'affluences touristiques comme l'été. Le château est à peu près à mi-chemin entre SF et LA, soit 350 km de chacune (bravo à pour ceux qui suivent et savent diviser 700 par 2 ).
Si l'on fait rapidement un peu d'histoire, le Hearst Castle porte le nom de William Randolph Hearst, magnat des médias (qui a inspiré Citizen Kane d'Orson Welles). M. Hearst a choisi ce lieu, où sa famille possédait originellement un ranch où il a passé du temps enfant, pour sa vue superbe sur les montagnes et sur la mer. La construction du château a duré une quarantaine d'années, entre les années 20 et 50, et il n'a jamais été terminé, principalement du fait de l'indécision de Hearst qui se mêlait personnellement de tout (architecture, construction, décoration...) et n'avait pas peur de revenir en arrière et faire refaire ce qui ne lui plaisait pas ou plus. De plus, la construction d'un tel bâtiment au milieu de nulle part n'était évidemment pas chose aisée à l'époque, à commencer par trouver puis acheminer la main d’œuvre et les matériaux. Parti pour construire un "petit quelque chose ("a little something" selon sa commande à l'architecte Julia Morgan en 1919), il a finalement accouché d'un château somptueux où il invitait le tout-Hollywood lors de fêtes somptueuses. Il est aujourd'hui géré par l'Etat de Californie.
Il y a plusieurs circuits proposés : grosso modo, le rez-de-chaussée (les pièces de réception...), les étages (chambres, bibliothèques...) et les maisons d'amis (par opposition à la Casa Grande, le bâtiment principal). Le jardin est quant à lui en accès libre à la fin de chaque visite. Motivé par les bibliothèques, j'ai choisi le circuit des étages, espérant aussi me débarrasser par la même occasion des touristes croulants ou en surpoids puisqu'il y a des escaliers (et précisément 273 marches d'après le site web).
Je pense que les photos parleront d'elles-mêmes mais je conseille cette visite à tous ceux qui se rendent en Californie, a fortiori si vous fréquentez PSS .
65. Le château vu d'en bas (il faut prendre un bus-navette pour monter jusqu'au nid d'aigle)
66. Une première bibliothèque, où tous les bibelots sont des antiquités (par exemple, les vases grecs) et les livres des pièces de musée. Cela vaut pour tous les "accessoires" qui décorent le château et les jardins, ramenés d'Europe, d'Asie ou d'Afrique.
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68. Une deuxième bibliothèque, où les abats-jour sont faits de parchemins authentiques, ramenés d'Europe.
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71. Eh oui, surprise, comme je le disais, le château n'a jamais été fini et l'on voit ici à droite sa structure en béton sur lequel sont posés les parements (inspirés par différentes régions et différentes époques). Preuve de sa solidité et de sa bonne conception, il a résisté à toutes les tempêtes que connaît les régions chaque hiver et à tous les fréquents séismes de cette région (pour l'anecdote, note guide nous a dit que la nuit précédant notre visite, il y en avait eu un de magnitude 5 : on l'a pas senti, on dormait )
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73. Là encore, les antiquités égyptiennes sont des vraies
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75. Neptune Pool, la piscine extérieure
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80. L'envers du décor, avec la suite du Doge, dont seule la loggia été décorée.
81. Roman Pool, le bassin intérieur
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Prochain arrêt, Los Angeles !
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Bravo pour ton photo reportage.
Cela me donne vraiment l'envie de visiter cette ville !
Tout comme toi, la photo 45 ne me laisse pas indifférent. C'est fou comme un simple élément peut apporter un gros plus a une photo (ici un homme seul, droit comme un piquet au milieux du carrefour, à l'image de la tour en arrière plan).
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En effet, très beau photo-reportage
J'aimerais savoir qu'est-ce que tu retiens de cette ville et son architecture? une époque précise? un bâtiment précis? une skyline? Une manière de vivre?
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détails a écrit:
J'aimerais savoir qu'est-ce que tu retiens de cette ville et son architecture? une époque précise? un bâtiment précis? une skyline? Une manière de vivre?
A cette question très large, je vais répondre en 2 temps : premièrement, en ce qui concerne l'architecture je ne reviendrai pas sur l'urbanisme dont j'ai déjà parlé (maisons victoriennes en R+2...), mais s'il y a un bâtiment à retenir, ce serait évidemment la Transamerica Pyramid. Parce que c'est le plus haut bâtiment de la ville, et bien que située au point le plus bas de la ville, elle n'écrase pas la skyline mais on la voit de pas mal d'endroits. Et puis sa forme est tellement originale et caractéristique.
Sinon, du point de vue de la population :
1) j'ai été étonné du nombre de personnes d'origine asiatique. Je savais qu'il y avait beaucoup d'Américains d'ascendance japonaise, mais les autres pays d'Asie de l'est (Chine, Corée...) ont aussi grandement contribué à peupler la ville (tiens, maintenant que j'y pense, c'est vrai que j'avais oublié que j'avais lu Chinaman...). Au recensement de 2010, 33 % des habitants se déclaraient d'origine asiatique ! et l'on voit qu'ils sont loin d'être ghettoisés dans Chinatown mais ont essaimés dans toute la ville.
2) évidemment, on ne peut oublier également que SF est le centre mondial de la culture gay. Cela transpire évidemment à Castro, LE quartier gay, mais c'est assez visible dans toute la ville. Voir 2 hommes s'embrasser tendrement et ouvertement dans le métro, sans s'attirer le moindre regard de désapprobation, c'est peu courant dans une majorité d'autres villes et d'autres pays.
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Superbes les photos!! Et merci pour les impressions. ça donne envie de voyager!!
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Et c'est parti pour Los Angeles !
85. On arrive tout doucement au pays de l'été (éternel)
86. Sur votre droite, le Pacifique. Au fond, on distingue une île avec des palmiers et reliée par un pont. Il s'agit en fait d'une île artificielle qui a été décorée pour cacher qu'il s'agit en fait d'un terminal (pétrolier, gazier ou quelque chose comme ça) où les navires accostent et déchargent leur cargaison.
87. Malibu et ses villas de millionnaires avec vue imprenable
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89. Les joies de la conduite à LA pendant l'heure de pointe... Ceci dit, les Américains sont très cools au volant et conduire là-bas, même sur les 2x5 voies de LA, est infiniment plus reposant que sur nos nationales étroites ou nos autoroutes bondées et infestées de Fangio en herbe.
90. Voilà enfin la skyline ! Inutile de vous dire que j'ai fait conduire ma femme pour pouvoir mitrailler à tout va. En plus je préfèrais de loin copiloter avec un œil sur Google Maps et l'autre derrière l'APN avec ma femme au volant que l'inverse, où elle nous aurait fait finir au fin fond du Watts
91. On s'approche
92. De plus en plus proche (même si on dormait pas au Ritz-Carlton)
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94. La Library Tower (ou US Bank Tower), 73 étages, 310 mètres : la tour la plus haute à l'ouest du Mississipi (ou de Chicago, c'est selon). Si elle a pu s'élever aussi haut, c'est parce que ses promoteurs ont pu acquérir les air rights de la sublime bibliothèque Art Déco adjacente, que l'on découvrira plus tard. D'où son surnom de Library Tower.
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96. Après avoir découvert mon premier match de foot US live à SF, je ne pouvais pas laisser passer l'occasion d'assister à un match de NBA à LA. En plus c'était la première sortie officielle des Fantastic Four (Nash, Bryant, Howard et Gasol). Bon, OK c'était qu'un match de pre-season et les Lakers se sont fait dominer par les Kings mais le spectacle était quand même génial et malgré mes sièges tout en haut du Staples Center, j'ai pu apprécier la démesure de la salle et la super ambiance.
97. Un peu de "culture" (clin d’œil aux cosplayeuses de Nekobasu à Tokyo)
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1er jour complet à LA
Ce qu'il y a de bien avec LA, c'est que la ville est précédée de sa mythologie. Il mentirait celui qui oserait dire qu'il ne connaît pas LA. Peut-être qu'il ne le sait pas, certes, mais il a forcément vu des images de morceaux de LA car il a forcément vu quelques films américains et un bon paquet des films américains sont tournés à LA. Bien sûr, que ce soit en film ou en vrai, LA saute moins au visage que NY, elle est moins frappante mais son urbanisme, à l'opposé du modèle vertical de NY, est tout aussi caractéristique des Etats-Unis, si ce n'est plus.
Pour en revenir à la mythologie, si comme moi vous êtes fan du Dahlia noir (le roman de James Ellroy), de L.A. Confidential (le film, adaptation de James Ellroy) ou de L.A. Noire (le jeu vidéo, inspiré de... James Ellroy), vous serez à LA en terrain conquis. Mais attention, le charme n'opère pas de suite. Les années 40 et 50 sont mortes depuis longtemps et le temps a fait des ravages, à Hollywood et ailleurs. Il va falloir chercher les traces du passé au milieu de ce patchwork ethnique et architectural, gratter le palimpseste urbain pour en découvrir les trésors, cachés au milieu de l'enfer.
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99. Hollywood Blvd, ou le paradis des marchands du temple. Bienvenue dans le pays des rêves, pardon, le pays où l'on vous vend du rêve.
100. Déjà un bâtiment mythique : le siège de Capitol Records
101. Vous les voyez les saccageurs de mythes, les bradeurs du glorieux passé ?
102. Crossroads of the World : je l'ai découvert dans L.A. Noire, et il n'est plus aujourd'hui que l'ombre de lui-même
103. Le Hollywood Bowl, encore un lieu mythique, auquel ont contribué Frank Lloyd Wright fils et Frank Gehry, et dans lequel ont joué les Beatles en 1964 et 65 (ce qui donnera lieu à un album live en 77).
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105. I caught a glimpse of the skyline
106. Union Station, LA gare de LA. De l'extérieur, elle ne paye pas de mine, dans son style colonial espagnol, mais à l'intérieur, le luxe sobre des années 20 donne à nos gares françaises du 19ème des allures de hangars à bestiaux.
107. Le cœur de la ville, el Pueblo de Los Angeles : première pièce du patchwork ethnico-architectural.
108. La mairie, une icône des 1930s chère à mon cœur. Je vous emmènerai prochainement au 27ème profiter de la vue.
109. Tiens, un quartier japonais, ça faisait longtemps . Si le quartier est moins attachant que celui de SF (le centre commercial singeant l'architecture japonaise fait encore plus carton pâte qu'à SF, ce qui n'est pas peu dire), ses habitants sont néanmoins des Nippo-Américains pur sucre. La preuve ? On y mange divinement bien (japonais, évidemment)
110. Et une icône de plus : le Walt Disney Concert Hall. Au jeu Trouvez l'architecte, celui-là ne tient pas 10 secondes puisque Frank Gehry nous a fait du Frank Gehry. Le résultat est cependant superbe.
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113. Vous vous souvenez de la bibliothèque (la LA Central Library de 1926) ? Elle est tout en bas, au centre de la photo, cernée de géants de verre et d'acier mais affichant néanmoins fièrement ses influences d'Egypte ancienne et de "revival méditerranéen". Juste à gauche, c'est l'US Bank Tower, celle qui lui a volé ses "droits aériens".
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115. La skyline vue depuis le Vista Hermosa Park
116. Encore un joyau (un peu terni) des années 30, même si sa naissance remonte au 19ème siècle : le MacArthur Lake Park, à Westlake.
A titre d'anecdote, nous sommes allés à pied du Vista Hermosa Park au MacArthur Park Lake, distants d'à peu près 3 km, soit une grosse demi-heure de marche. Et bien, à certains endroits sur le trajet, je n'étais pas particulièrement rassuré, dans ces rues qu'on a déjà vu 100 fois en film, où la police course les criminels, dans ces allées longeant des maisons en bois délabrées. Et pourtant, c'est pas le Watts ! Arrivés au parc en lui-même, en fin de soirée, je me suis aperçu qu'il y avait peut-être en tout et pour tout 1 femme pour 100 hommes. Quasiment tous hispaniques, plutôt jeunes, parlant espagnol, avec en prime quelques SDF pour pimenter le tableau et la nuit tombante : ou comment se sentir mal à l'aise sans subir la moindre agressivité.
Dernière modification par takahashi (02-01-2013 23:04:41)
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2ème jour à LA
Beaucoup de choses à voir, pas assez de temps et de longues distances : c'est un peu la quadrature du cercle quand on visite LA.
117. On commence par prendre le métro et on apprécie l'art contemporain qui les décore. Le métro est très peu développé par rapport à l'importance de la ville mais là où il existe, il est très utilisé de ce que j'en ai vu et à raison, puisque les lignes relient d'importants pôles (à commencer par Hollywood et Downtown pour la Red Line, la seule que j'ai utilisée) assez distants en un temps record puisqu'elles évitent les bouchons permanents en voiture.
118. Nous voici à Downtown et on est bien aux Etats-Unis
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120. Le City Hall, vous vous souvenez ? Aujourd'hui, on monte au 27ème étage pour admirer la vue. C'est gratuit, il suffit juste de passer les portiques de sécurité et en haut, toute la coupole était à nous (bon, OK, y avait juste 2 autres personnes).
121. Vers le nord-est, on peut voir Union Station sur la droite et devant elle el Pueblo de Los Angeles, puis au loin, de bien typiques zones industrielles. A droite le stade des Dodgers (base-ball) se cache au sein de la verdure des premières collines.
122. A l'ouest, le cluster de Downtown présente de jolies variations de couleurs et de matériaux.
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124. Au pied du CBD s'étend le centre historique. J'avais été étonné de l'existence de ce quartier lorsque je l'avais découvert en photo il y a quelques temps. On y retrouve de hauts buildings du début du 20ème, en brique et en pierre, que l'on n'associe pas spontanément à l'image que l'on se fait de LA.
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127. Bienvenue au Bradbury Building, où ont été tournées des scènes de Blade Runner et plus récemment de the Artist.
128. C'est une claque de se dire que ce joyau architectural a été construit en 1893 !
129. Aujourd'hui, il n'a pas pris une ride et il est dans un superbe état.
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132. Angels Flight, le funiculaire reliant depuis 1901 le centre ville historique à Bunker Hill, où s'est érigé le cluster des affaires. Le trajet simple coûte 50 cents, voire seulement 25 si vous avez le Metro Pass ! Encore une icône que j'ai découvert dans L.A. Noire.
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137. Et nous revoilà à la bibliothèque.
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140. Les décorations intérieures valent également le coup d’œil.
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Dernière modification par takahashi (14-06-2013 17:31:43)
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Ensuite, après avoir marché en ville, nous avons fait un petit tour sur Mulholland Drive, qui offre de somptueux points de vue des 2 côtés des monts Santa Monica, qui séparent la vallée de San Fernando du bassin de Los Angeles.
144. Au nord des monts Santa Monica, la San Fernando valley héberge près d'1,8 million d'habitants. C'est l'archétype de la banlieue américaine, dépendante de l'automobile.
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148. On y trouve notamment à Burbank un grand nombre de sièges de télévisions et de studios de cinéma, qui ont depuis longtemps presque tous quitté Hollywood. Ici, on voit à droite Universal City et au centre, la tour de NBC Universal.
149. Le genre de "maison" sur Mulholland Drive que se payent les nababs des médias (ou du porno, autre spécialité de la vallée de San Fernando )
150. Au sud, de l'autre côté des monts Santa Monica, le gigantisme urbain est encore plus impressionnant avec la ville qui s'étend à perte de vue dans la bassin de Los Angeles.
151. Au premier plan, Hollywood ; au fond, Downtown.
152. Nous arrivons maintenant à l’observatoire Griffith, qui domine la ville dans toute sa majesté. Il est niché au sein du Griffith Park, un immense parc urbain de 1740 hectares. Encore un endroit immanquable pour qui veut apprécier le spectacle à 180° de la ville.
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Dernière modification par takahashi (03-01-2013 21:35:36)
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LA est vraiment un patchwork (ça fait plusieurs fois que j'utilise ce terme) : la succession de quartiers ethniques est hallucinante.
154. Ici, ce doit être Little Armenia si je ne m'abuse. A 2 pas, on trouve Thai Town (la seule et unique enclave ethnique thaïlandaise au monde), Filipinotown (600 000 philippins à LA au dernier recensement), Koreatown (c'est à LA qu'on trouve le plus grand nombre de Coréens en-dehors de la Corée et les enseignes y sont toutes en coréen, et souvent en coréen seulement !), et plus loin, il y a bien sûr Little Tokyo et l'inévitable Chinatown, mais aussi Little Arabia, Little Cambodia, Little India, Little Manila, Little Pakistan, Little Saigon ou encore Little Taipei.
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ImageShack commence à faire des siennes, avec des photos qui ne veulent plus s'afficher directement sur la page chez moi.
Vous utilisez quoi comme bon hébergeur d'images, les gens ?
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Moi j'en ai une qui ne s'affiche que partiellement, en cliquant dessus elle s'affiche dans imageshack.
Comme hébergeur, j'aurai dit imagesia *mais* j'ai remarqué qu'il réduit la taille des photos qu'on uploade (+ de compression jpeg) alors bof !
On avait la superbe vue depuis quel côté de la colline dans le film Mulholland Drive ? :)
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