Hauts-de-France - Canal Seine-Nord

la voix du nord édition du 29/06/2005

Le chantier nécessite de rehausser 33 ponts, de baisser un tronçon de l’A29, de faire un canal-pont au-dessus de la Somme
Seine - Nord n’est pas un long fleuve tranquille

C’EST ce soir à Cambrai (18 h 30 salle du marché couvert) que se déroule la première réunion publique régionale sur le futur canal à grand gabarit Seine - Nord.
Cette liaison permettra aux barges de 4400 tonnes de naviguer entre la Seine, les ports maritimes du Nord et le réseau fluvial du Benelux. Cela nécessite la réalisation d’un chaînon manquant, entre Janville dans l’Oise et le canal Dunkerque - Escaut à l’est d’Arleux dans le Nord, qui s’annonce comme un chantier hors du commun. Pas seulement par les dimensions de l’ouvrage (105km de long, 54m de large, une hauteur libre sous les ponts de 7m, sept ou huit écluses de 190m le long du parcours) mais par les conséquences que cette construction aura sur l’environnement du futur canal. [...]

Le Moniteur 07-04-2006

Canal Seine Nord : qui va payer ?

Les enquêtes socio-économiques pour le canal Seine-Nord Europe sont achevées. L'ouvrage – 106 km à grand gabarit - coûtera plus de trois milliards d'euros. Les négociations ont commencé entre l'Etat, les collectivités locales et les partenaires privés sur le montage financier du projet. [...]

Maxime Bitter

A lire dans Le Moniteur du 7 avril, une enquête détaillée (cartes, interviews…) sur le projet de canal Seine Nord.

http://www.lemoniteur-expert.com/depech … mp;acces=0

Site Seine-Nord Europe:

http://www.seine-nord-europe.com/

2012 marquera peut-être la fin de cette sensation étrange pour un automobiliste qui s'engage sur l'autoroute A22 ou A1 après 22h00 un jour férié : être une souris dans un monde d'éléphants 

steph35 a écrit:

enfin, on songe a développer les axes fluviaux, bon début en espérant que d'autres régions suivront comme pour le canal rhin-rhone

Le canal de l'est, de la marne au rhin, rhin rhone ne de dépendent pas vraiment des régions, si ça ne tenait qu'a elle ça serait déjà fait.

BatiWeb 17-08-2006

Un canal pour relier la Seine à l’Escaut ...

Le projet de liaison fluviale à grand gabarit qui en 2020 reliera la Seine et l'Oise au réseau des canaux du nord et du Benelux prend des allures herculéennes.
Ce nouveau canal, qui autoriserait le passage des bateaux jusqu’à 4 400 tonnes, permettrait aux convois géants de relier Paris à l’Allemagne par le canal du centre et Anvers et les Pays-Bas via la Lys. [...]

Et le chantier s’annonce pharaonique il s’agit de creuser, entre Janville (dans l’Oise) et jusqu’à Arieux (Pas-de-Calais), soit sur une distance de 105 km, un canal profond de 4,5 m sur une largeur de 36 m au fond et 54 m en surface. Pour compléter le tout, sept écluses de 190 m de longueur devront être construite, ainsi que trois ponts canaux dont un de 1,3 km au dessus de la Somme…

Le coût de ce projet européen, qui devrait se concrétiser, si tout va bien, d’ici 2020, est estimé à 3,3 milliards d’euros. [...]

http://www.news.batiweb.com/a.asp?ref=06081604

Archicool 13-10-2006

Canal Seine-Nord Europe: réunion lundi à Matignon (Estrosi) 13/10/2006
FOS-SUR-MER (Bouches-du-Rhône), 13 oct 2006 (AFP) - Une réunion destinée à lancer une enquête publique sur le projet de canal Seine-Nord Europe, pour transporter des bateaux à grande vitesse du Havre à Rotterdam (Pays-Bas), se tiendra lundi à Matignon, a annoncé vendredi à Fos-sur-mer le ministre délégué à l'Aménagement du territoire Christian Estrosi. [...]
Ce canal, long de 105 km, doit s'étendre de Janville près de Compiègne (Oise) et Arleux près de Douai (Nord) pour permettre de relier la Seine au canal Dunkerque-Escaut par l'Oise. [...]
cor-ag/cr/Glk

[...]/cgi-bin/presse/pg-newspro.cgi?id_news=2365

20 novembre 2006 - Canal Seine-Nord-Europe

Dominique PERBEN, ministre des Transports, de l'Equipement, du Tourisme et de la Mer, a signé ce jour la décision ministérielle d'approbation de l'avant-projet du canal Seine-Nord-Europe.

Ce projet prévoit la réalisation d'un canal à grand gabarit, long de 106 km, entre l'Oise (Compiègne) et le canal Dunkerque-Escaut (Cambrai). Il intègre la réalisation de 4 plate-formes logistiques qui permettront le développement d'activités logistiques, industrielles et touristiques en synergie avec le canal. Son coût est estimé entre 3,17 milliards d'euros et 3,52 milliards d'euros hors-taxe selon le mode de réalisation retenu (contrat de partenariat ou maîtrise d'ouvrage publique).

Ce projet répond à un besoin de désenclavement du bassin de la Seine, qui a connu l'an dernier une croissance de 40 % de son trafic de conteneurs. En effet, il va ouvrir la France sur le réseau fluvial à grand gabarit du nord de l'Europe.

A l'horizon 2020, ce canal permettra de transporter plus de 13 millions de tonnes, soit l'équivalent de 7 à 800.000 poids-lourds par an. Outre plus de 4.000 emplois directs liés à sa réalisation, il est estimé que plus de 10.000 emplois seront crées une dizaine d'années après sa mise en service.

Dominique PERBEN a également demandé au président de Voies Navigables de France de prendre toutes les dispositions pour que l'enquête publique du projet puisse démarrer en janvier prochain.

Dominique PERBEN précise que le Gouvernement va engager des discussions sur le montage financier de l'opération avec les collectivités, l'Union européenne et les utilisateurs qui y contribueront au travers de péages. Un coordonnateur sera nommé prochainement pour organiser les discussions. Il sera conduit à rencontrer les autorités belges et hollandaises pour examiner la possibilité d'un partenariat.

La poursuite de ce projet dans le calendrier prévu confirme la priorité accordée par le ministre à un développement durable des Transports au sein duquel le transport fluvial a un grand rôle à jouer.

Le Moniteur 09-01-2007

Canal Seine-Nord : le tour de table va démarrer

Dominique Perben a annoncé, le 9 janvier à Amiens, la nomination d'une mission de financement pour le Canal Seine-Nord Europe conduite par Yves Cousquer. L'enquête publique démarrera le 15 janvier.

Les 3,17 milliards d'euros nécessaires à la construction de cette tranchée de 106 km entre l'Oise (Compiègne) et le canal Dunkerque-Escaut (Arleux), prennent donc de la substance avec la nomination d'Yves Cousquer, ingénieur général des Ponts et Chaussées aidé de Bernard Scemama, inspecteur général des Finances. [...]

http://www.lemoniteur-expert.com/depech … mp;acces=1

Questions à Bernard Pacory
Après avoir navigué au long cours sur toutes les mers du Globe, Bernard Pacory, ancien officier de la marine marchande, a posé son sac il y a 18 ans dans la Région pour devenir le Directeur Général des Ports de Lille. Aujourd'hui reconnu comme l'un des meilleurs experts en Europe du transport et de la logistique, il est également depuis trois ans le Directeur Général Délégué de la plate-forme multimodale Delta 3 à Dourges ainsi que le Directeur des Parcs d’Activités de Lille Métropole.

Où en sont la région et sa métropole sur le plan du transport et de la logistique ?
Au plan national et européen, la région Nord/Pas-de-Calais confirme son positionnement de grande région exportatrice et importatrice. Les derniers classements du commerce extérieur de la France montrent que notre région est très bien placée dans le domaine du transport et de la logistique. Marquée par l'ouverture de l'Europe et la mondialisation, l'évolution de ces dernières années a profondément modifié les enjeux. Pour éviter, au niveau des flux routiers et maritimes, d’être une simple région de transit entre le Nord et le Sud de l'Europe, le Nord/Pasde- Calais doit aujourd'hui mettre en avant ses infrastructures et son savoir-faire dans les domaines du transport et de la logistique. Dans le même temps, elle doit veiller à ce que ces activités créent de l'emploi, des richesses et de la valeur ajoutée…
Au-delà des grandes entreprises régionales exportatrices : automobile, agroalimentaire, verrerie, … ou importatrices : vente à distance, grande distribution, …, la région se positionne aujourd'hui comme un hub pour la grande Europe du Nord-Ouest. Elle bénéficie en effet d'un bassin de population de 4,2 millions d'habitants situé entre la grande région parisienne -premier bassin de consommation de France- et le Nord-Ouest de l'Europe : Bénélux, Royaume Uni, Allemagne… Pour perpétuer ce rôle de centralisateur et de développeur en matière d'importation et d'exportation et éviter de se "banaliser" par rapport aux régions concurrentes, particulièrement celles du Bénélux et de l'Est de la France, le Nord/Pas-de-Calais doit maintenir ses efforts de  éveloppement et d'innovation dans les domaines du transport. Parallèlement, nous devons continuer à favoriser la croissance des modes alternatifs, en particulier le ferroviaire et le fluvial.

Comment s'organisent et se répartissent aujourd'hui les flux de transport et de marchandises dans la région ?
Le Nord/Pas-de-Calais a la chance de bénéficier d'un large consensus à la fois des élus politiques et du monde économique pour que chacun des modes de transport -routier, ferroviaire, fluvial- puisse trouver sa place dans un schéma cohérent d'aménagement du territoire. Cet aménagement du territoire passe par différents niveaux. En premier lieu l'organisation des flux de transport et de marchandises autour de quatre grands pôles régionaux : la métropole lilloise, le bassin minier autour de la plate-forme Delta 3 à Dourges, la région de Dunkerque avec son port et le littoral. Enfin le Sud du département, Valenciennois et Cambresis qui vont se développer avec la construction du canal Seine-Nord- Europe.
En second niveau, se développeront logiquement, à proximité de ces pôles, des sous-ensembles qui viendront alimenter les premiers et renforcer une organisation cohérente du territoire régional en réseau.
Le Nord/Pas-de-Calais a la chance d'être à la fois la région française qui compte le plus de villes moyennes et d'avoir tous les modes de transport appelés à se développer. Avec Dunkerque premier port ferroviaire de France, le Nord/Pas-de-Calais est aussi l'une des toutes premières régions impliquées dans ce mode. Nous bénéficions également de ce que d'autres n'ont pas : une structuration existante par le canal Dunkerque- Valenciennes et ses branches vers Deûle-Lys et vers l’Escaut, mais aussi par le futur canal Seine–Nord qui, demain, reliera Paris à l'Europe du Nord. Il existe aujourd'hui dans cette région une volonté commune de jouer la carte d'un développement harmonieux et complémentaire entre les différents territoires qui la composent et c’est une chance. Au niveau consulaire, pour les Ports Intérieurs, un nouvel ensemble baptisé «Ports Seine Nord» devrait regrouper rapidement les sites portuaires du Nord/Pas-de-Calais et de Picardie et leur donner ainsi plus d’efficacité.

Au plan international, nos ports maritimes sont-ils concurrentiels par rapport à ceux de Rotterdam,Anvers ou Zeebrugge ?
Le phénomène de la mondialisation implique d'aller vendre et acheter de plus en plus loin, notamment à travers le moyen quasiment universel de transport qu'est aujourd'hui devenu le conteneur maritime. Dans ce contexte, la proximité de grands ports maritimes est un atout considérable. A commencer par Dunkerque qui, face à une concurrence accrue de voisins belges et néerlandais, doit encore se développer dans le domaine conteneurisé. Empreints d'une forte culture maritime, les ports de ces pays ont bénéficié par le passé de dispositions politiques et sociales plus favorables que celles qui existaient en France. Aujourd'hui, Dunkerque a accompli sa mutation et occupe, avec 56,5 millions de tonnes, le 3ème rang national. Il devrait en particulier pouvoir trouver des développements qu'il n'a pas eus jusqu'à présent dans le secteur des marchandises conteneurisées, et donc de la valeur ajoutée et de l’emploi.
Pour y parvenir, la récente privatisation de son terminal et le développement de nouvelles lignes maritimes, en particulier vers la Chine et l'Extrême-Orient, seront des atouts précieux. Je n’oublie pas Boulogne et Calais qui chacun, avec leurs spécificités et leurs atouts, doivent continuer d’une part à développer leurs trafics mais aussi à trouver des complémentarités permettant à cette façade maritime, d’être un véritable contrepoids aux mastodontes que sont Anvers et Rotterdam.

On parle aujourd'hui d'"Autoroutes de la mer". De quoi s'agit-il, quels sont les enjeux ?
Dans le cadre du schéma de développement de l’Union Européenne destiné à alléger les infrastructures routières, ces "Autoroutes de la mer" sont en fait un dispositif maritime de transport massifié et donc optimisé, tant au plan économique qu’environnemental.
Il s'agit d'embarquer des remorques routières sur des navires rapides parcourant de longues distances, notamment entre l'Espagne ou la Grande-Bretagne, à partir de Dunkerque ou Boulogne vers l’Irlande, les pays scandinaves, le Sud-Ouest de la France ou l’Espagne.
Avec le fluvial conteneurisé par barges automoteur capables de transporter l'équivalent de 200 camions sur de longues distances et le transport ferroviaire massifié à longue distance, cette alternative maritime doit se développer rapidement pour capter une part de la progression du trafic routier dont la souplesse sur les trajets à courte distance demeure irremplaçable. Prévu pour une
mise en service en 2013, le canal Seine-Nord
entrera bientôt en chantier.

Qu'est-ce que cela va changer ?
Cette grande artère nouvelle entre le bassin parisien et le Nord/Pas-de-Calais va modifier en profondeur la structuration de notre territoire. Aucun ouvrage fluvial d'une telle ampleur n'a été réalisé en France depuis 50 ans. L'ensemble des acteurs, l'Europe, l'Etat, les régions traversées, les collectivités et Chambres consulaires, les professionnels du transport considèrent en effet que la construction de ce nouveau canal est indispensable.
Cette construction du canal Seine–Nord Europe représentera 105 kilomètres de voie d'eau nouvelle à grand gabarit, soit un investissement d'environ 3,5 milliards d'euros qui pourrait se réaliser en partenariat public-privé (PPP). En définitive, cet investissement demeure raisonnable au regard de coûts d'entretien modérés et d'une longévité avant rénovation qui sera largement plus que centenaire, contrairement aux autres modes de transport dont il faut rénover régulièrement la structure.
Le canal permettra non seulement d'offrir demain à la collectivité un mode de transport utilisable au meilleur coût, mais aussi de pouvoir continuer à développer notre économie avec un mode écologiquement performant. Plus généralement, il contribuera à la mise en place d'une alternative pour rééquilibrer les différents modes de transport au niveau européen dans le contexte actuel de raréfaction des sources d'énergie.

En quoi la plateforme de Marquion-Cambrai est-elle complémentaire de Delta 3 à Dourges ?
Marquion sera une grande plateforme multimodale de 450 hectares dans sa configuration finale. Implantée aux confins de l'Arrageois et du Cambresis, elle viendra compléter celle de Dourges dont lacommercialisation de la phase actuelle devrait prendre fin cette année. Delta 3 aura réalisé et livré fin 2008, début 2009, 330 000 m2 d'entrepôts couplés au chantier de transport combiné qui approchera probablement en 2007 les 130 000, voire 150 000 mouvements d’UTI (Unité de Transport Intermodal). La plate-forme va dorénavant atteindre sa vitesse de croisière et les entreprises installées, qui ont toutes des flux internationaux, vont utiliser les trois modes de transport. La route pour les livraisons terminales post ou pré-acheminement, le fluvial pour les grandes importations et le ferroviaire pour la redistribution sur l'Europe continentale, notamment vers l'Italie du nord ou vers l'europe de l'Est pour laquelle des trains vont être mis en place. Une extension de 120 ha est programmée pour une réalisation complémentaire de 220 000 m2 d’entrepôts entre 2009 et 2012. Marquion viendra donc prendre le relais de Delta3 avec les mêmes fonctions à partir de cette date mais dans une configuration plus importante en terme de surfaces et avec le même souci d’aménagement du territoire.

Quels axes d'amélioration voyez-vous pour la fonction transport-logistique régionale ?
Deux points qui, me semble-t-il, méritent notre attention : tout d'abord, les contrats de projet, les pôles de compétitivité, … l'ensemble des politiques territoriales doivent continuer à valoriser la région comme grande région import-export.
Ensuite, il faut aller vendre mieux et plus la région Nord/Pas-de- Calais à l'étranger, et notamment là où la production se «fabrique» (Inde, Chine et bientôt les pays du continent Sud Américain) à travers un outil commun de promotion : aller chercher à la fois le client et les investisseurs, avec la volonté de leur montrer qu'il existe ici à la fois une cohérence territoriale basée sur la complémentarité des fonctions et une organisation commune. Prenons exemple sur nos amis et voisins belges qui, lorsqu'ils vont à l'étranger vendre leur région, partent en rangs serrés avec leurs représentants du monde politique et économique, leurs économistes, leurs chercheurs…, bref l’ensemble des forces vives et acteurs incontournables.

source: face magazine du mois de février http://www.lille-entreprises.com/face/b … erview.pdf

Le Monde, 26/02/2007

Canal fluvial Seine-Nord : le chaînon manquant
LE MONDE | 26.02.07 | 15h43  •  Mis à jour le 26.02.07 | 15h43 

Annoncée pour 2013, l'ouverture du canal Seine-Nord-Europe, le plus grand chantier fluvial français depuis un siècle, va relancer le transport de marchandises par canaux. Il sera véritablement le premier acte de désenclavement du réseau fluvial français par son raccordement aux 20 000 kilomètres de réseau fluvial européen à grand gabarit. [...]

Dominique Buffier

http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/ac … _id=978505

Le Moniteur 10-07-2007

Seine-Nord Europe. Les commissaires enquêteurs expriment une réserve sur la sécurité du pont canal

A Amiens, lors de la restitution de la commission d’enquête publique sur le canal Seine-Nord Europe mardi 10 juillet, le secrétaire d’Etat aux Transports Dominique Bussereau a confirmé l’échéancier et précisé le tour de table. DUP fin 2007, choix de l’opérateur fin 2009, ouverture début 2014. La construction du canal était évaluée à 3,2 milliards d'euros en 2005 (4 milliards en valeur 2010) et il faudra quelque 4000 personnes sur le chantier.
[...]

La suite:
http://www.lemoniteur-expert.com/depech … mp;acces=1

Désaccord sur Seine-NordLe montage financier du futur canal Seine-Nord oppose l’État à la Région.
Quatre milliards d’euros, c’est le coût réactualisé du canal à grand gabarit Seine-Nord. [...]

source: la voix du nord du 23/04/08 http://www.lavoixdunord.fr/journal/VDN/ … 7888.phtml